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le 26-07-2010 08:24

Le Beffroi de Comines.

BEFFROI DE COMINES

  

 

Au sortir de la guerre 1914 – 1918, Il fallut reconstruire le beffroi et l’hôtel de ville qui avait été détruits durant la guerre ; La commune de Comines fit appelle à un architecte  spécialisé dans la construction des beffrois et hôtels de villes néo flamand, Louis Marie Cordonnier.

L’hôtel de ville fut inauguré en1929 et le beffroi en 1932. On peut y voir une remarquable série de vitraux rappelant les seigneurs successifs de la ville grâce à leurs armoiries ; on peut y voir aussi la création de la fête des louches, ainsi qu’une allusion au métier principal de la ville de Comines la rubanerie.

Le beffroi datant  de1623 fut donc reconstruit à l’identique accolé d’un hôtel de ville de style néo Flamand en brique .Une galerie relie les deux bâtiments. Le beffroi est une tour quadrangulaire en brique soulignée de pierre de 9 mètres de côté   et 22 mètres de hauteur, avec un recouvrement en forme de bulbe en ardoises supporté par une charpente en béton qui confère au bâtiment une caractéristique unique en son genre.

Hauteur : 58 mètres..

Inscrit aux Monuments Historiques (2001)

 


 
 
le 22-07-2010 10:34

BAPTIST'AL'TOILE D'ANNOEULLIN

Annoeullin :  BAPTIST'AL'TOILE

(1950)

Nombre de familles annoeullinoises au XIXe siècle  ont eu des colporteurs en leur sein. Beaucoup de marchands de la ville d’Annoeullin  ont parcouru toute la région Nord Pas de Calais et même d’autres régions françaises pour vendre à domicile leurs Marchandises.

Le terme « colporteur » fit son apparition vers 1840. Ils partaient généralement pour plus d’un mois, en sabots et poussant leur brouette. Ce qui suscita engouement pour cette profession de travailleur indépendant fut sans doute qu’elle ne demandait pas de gros investissements pour débuter. Si quelques uns ont fait fortune, la plupart le faisaient en complément d’un autre métier pour nourrir sa famille.

Baptist, le géante le témoin vivant de la tradition de colportage qui a caractérisé longtemps l’image de marque d’Annoeullin. A travers lui chaque Annoeullinois retrouve un peu de son passé familial et un peu de l’histoire de sa ville.

Une chanson lui est dédié, dont voici un extrait :

Premier Couplet
N’ya point londmin nous avons aurchu unn’lettre
D’un Corpolteur, brave Géant et bon garchon ;
Ch’est Annœullin eul pays qui l’a vu naître,
Et Jean Baptiste, il parait qu’chest sin prénom.
Il va r’venir dins no village,
Pou l’orchevoir un fait d’s’apprêts
Chés filles vont, vir sin bieau visage,
Elles vont tertous courir après.
Un va dire vl’à Batisse,
Le Roi des Colporteurs,
Qui vint combatt’ la crise
Inveuc eus’ bonne humeur.
REFRAIN
Allons amis fêtons la Renaissance,
Du Colporteur Géant et boute en train,
Bin connu à travers toute la Franoe,
Passant sa vie sur les chemins ;
Par tous les temps unl’vos aveuc sin mètre,
Eus’piéche eud’toile, s’couverte et s’échuie-mains ;
Comme marchand c’hest l’homme le plus honnête ;
Jean-Baptiste, l’colporteur d’Annœullin.
 


 
 
le 22-07-2010 10:14

Le beffroi de Douai.

BEFFROI DE DOUAI

 

 

La construction du beffroi de Douai a commencé en 1380, sa fonction à l’origine était d’abriter les cloches. Le style architectural du beffroi était gothique.

Sa construction prendra plusieurs années. On y ajoutera deux étages. Puis on vit apparaître des tourelles. La construction fut ralentie par un incendie en 1471,qui obligea les bâtisseurs à tout recommencer.

En 1683 on ajoutera au sommet du beffroi le Lion des Flandres. La hauteur du beffroi est de 54 mètres.

Aujourd’hui le carillon du beffroi de Douai est l’un des plus beaux de France. Il possède 62 cloches d’un poids total de 18 tonnes. Le bourdon à lui tout seul pèse 5500 kg.

 Détails sur les étages du beffroi : 
  • Au rez de chaussée : se trouve le clavier d’étude du carillon.
  • Au premier étage : la salle des gardes, elle contient une cheminée monumentale ornée de têtes sculptées.
  • Au deuxième étage : se trouve l’ancienne horloge mécanique.
  • Au troisième étage : la « chambre des cloches »  on y trouve la cabine du maitre carillonneur.
  • Au quatrième étage :  permet admirer le magnifique panorama qu’offre la ville de Douai et le bourdon « la Joyeuse ».
 

Inscrit aux monuments historiques en 1862.

 


Commentaires

 

1. miou14  le 22-07-2010 à 10:28:18  (site)

Bonjour, je découvre ton blog fort intéressant, j'habite le Calvados, ce n'est pourtant pas trés loin et je connais fort peu ta jolie région . Il ,y a une quarantaine d'années j'avais de la famille à Tourcoing jy suis allée passer quelques jours et depuis je ne suis pas retournée. Fin aout je pars une semaine sur la Cote d'opale avec un groupe cela me permettra de découvrir un coin que j'ignore. Bonne journée Amitiés.

 
 
 
le 06-07-2010 09:34

L'hôtel de ville de Dunkerque.

HOTEL DE VILLE DE DUNKERQUE

 

 

Les premières constructions de l’hôtel de ville remonterait  au XIVe ou XVe Siècle. Il connaitra plusieurs incendies. Le premier en 1558, il sera restauré en 1562.Un second incendie en 1642, il sera restauré en 1644 et on profitera de cette réfection pour le mettre au goût du jour. En 1808, l’architecte Benjamin Dewarlez Lepers présente les plans d’une nouvelle façade précédée d’un péristyle de 4 colonnes exécutée en 1811-1812 par Fontaine et Vasseur. La tourelle est abattue en 1837...

On envisage en 1895 de construire un nouvel hôtel de ville sur l’emplacement même de l’ancien  Selon les plans de l’architecte Louis Marie Cordonnier, spécialiste de la construction des beffrois et hôtels de villes dans le Nord. La destruction de l’ancien hôtel de ville eut lieu en 1896.la construction du nouveau dura quatre ans de 1897 à 1901.Elle fut réalisée par l’entrepreneur lillois Emile Rouzé.

L’hôtel de ville fut bombardé durant la seconde guerre mondiale en 1940.Ce qui nécessita la restauration et la reconstruction des ailes latérales. Ces Travaux furent réalisés par , Louis Cordonnier, le fils de l’architecte Louis Marie Cordonnier. La restauration fut longue, de 1948 à 1957.

La hauteur du beffroi de l’hôtel de ville est de 75 mètres.

 


Commentaires

 

1. marie-helene  le 06-07-2010 à 09:56:08  (site)

je passe te faire un petit coucou moi je suis de valenciennes passe une tres bonne journée bisou

2. marie-helene  le 06-07-2010 à 09:56:08  (site)

je passe te faire un petit coucou moi je suis de valenciennes passe une tres bonne journée bisou

 
 
 
le 06-07-2010 09:33

Aniche : Kopierre.

Aniche :  KoPierre

Pierre Alexandre joseph Consil dit Kopierre est né à Aubercourt le 25 mai 1834 et décédé à Aniche le 28 décembre 1909.

Il participe à la guerre de 1870 où il reçoit la médaille militaire des mains du maréchal Mac-Mahon.

Il était de grande taille 2m 10, et fut tambour major de la garde de Paris.

Sur sa tombe au cimetière à Aniche il est inscrit : "ici repose Alexandre Consil ,dit Kopierre, le plus grand des tambours majors du Second Empire".

Il lançait sa canne plus haut que la porte Saint Denis de Paris.

L’origine de son surnom : Avant l’armée ; il était aide forgeron et son patron se prénommait Pierre. Consil avait pris pour habitude d’avertir son patron que le fer rougi était prêt à être Battu en criant « CH’EST CAUD PIERRE » .D’où le sobriquet Kopierre.

 Deux ans après sa mort, il renait en 1911 en géant , grâce à son ami et poète Batisse Bourlon
 


 
 
 

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MAUBEUGE.( Fortifications Vauban)


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