partage,discussion

le 09-03-2010 16:33

Une tragédie à Lille.

Durant la première guerre mondiale,il n'y a pas que l'Alsace et la Lorraine qui furent occupées par les Allemands.Le Nord également et en particulier Lille pendant quatre longues années.C'est durant cette période que Lille cvécu une de ses plus grandes catastrophes.

Il était environ deux heures du matin,le 11 janvier 1916.Quand la ville fut secouée par une terrible explosion.Un dépôt de munitions allemand,dans un souterrain,situé dans la partie est des remparts,entre les portes de Valenciennes et de Douai vient de sauter.

Si on ne connait le nombre exact d'obus qui y étaient entreposés.on sait que la déflagration provoquée par l'explosion fut d'une violence extraordinaire.

Le bruit de l'explosion fut entendu ,à Bréda en Hollande, située à près de deux cent kilomètres de Lille.

Les dégats furent considérables.On compta cent huit morts et des centaines de blessés.Des blocs de pierre furent projetés à des kilomètres à la ronde.

Une pierre pesant une tonne tomba sur l'atelier du sculpteur Dépleuchin,heureusement absent.Atelier pourtant  à plus de cinq cents mètres de là.

Eugène Dépleuchin utilisa cette pierre pour sculpter une statue en témoignage à ce tragique événement.Il l'appela "Lille en pleurs".

Eugène dépleuchin sculpteur lillois ( 1852 - 1926).

 

 


Commentaires

 

1. Guiphitho  le 10-03-2010 à 11:01:37  (site)

Que de souffrances!
Bonne journée à toi, Mistigris
Bisous
Carine

 
 
 
le 09-03-2010 14:16

La chique de Bavay.

LA CHIQUE DE BAVAY UN PRODUIT DE MARQUE DEPOSEE

En 1922, Edouard Favier, fils du découvreur dépose la marque  chiques de Bavay auprès du tribunal d’Avesnes sur Helpe

 

 

  La légende des chiques de Bavay

  Un grognard de la grande armée napoléonienne, blessé lors de la bataille de Waterloo, se réfugie à Bavay. Il est hébergé et soigné par une famille de paysans. Ceux-ci ne tardent pas à remarquer la dentition de notre vieux Soldat. Il possède presque que toutes ses dents ce qui est très rare pour l’époque et encore plus pour un soldat.

En effet les soldats de toutes les armées  avaient une très mauvaise dentition du fait qu’ils devaient arracher les sachets de poudre avant de la déposer dans leur fusil, avec leurs dents. L’ouverture  brutale de ces bouchons de charge, leur envoyaient du plomb dans la bouche, provoquant de violentes coliques et détériorant leurs gencives rapidement.

Quel était le secret de cet homme ? Comment avait il réussi à préserver sa dentition ?

Le vieux soldat sortit de sa poche quelques bonbons qu’il appelait « chiques » .C’était une de ses parentes qui les confectionnait à l’attention des soldats. Elles avaient outre un bon gout, l’avantage en les suçant, de décoller le plomb incrusté entre les dents, qu’il suffisait alors de recracher.

Le problème, seul sa parente connaissait la recette de ces chiques d’une rare efficacité.

Il y avait bien l’herbe à Nicot qui pouvait avoir les mêmes propriétés. Mais tout le monde n’aime pas le tabac à chiquer.

Bien plus tard, Favier-Fortin, dont la grand-mère avait connu le grognard et gouté les fameuses chiques, décida d’en retrouver la recette. Il retrouva la famille du soldat, qui avait par chance gardait un vieux grimoire appartenant à cette parente décédée.

De retour à Bavay, il ouvrit le grimoire et trouva la recette des bonbons du grognard, qu’il exécuta à la lettre. Tous ceux qui les goutèrent, trouvèrent qu’ils avaient un fameux goût.

Favier –Fortin commercialisa qu’il appela en souvenir du vieux grognard :« Les chiques du grognard ».

 

Quelle est la véritable origine des chiques de Bavay ?

 Leurs origines est lointaine, il faut remontait aux guerres napoléoniennes.Les soldats chiquaient du tabac pour enlever le plomb entre leurs dents. Plomb qui provenait des bouchons de charge, qu’ils ouvraient avec leurs dents, pour leur fusil.

De retour dans leur foyer ces grognards continuaient à mâchouiller des chiques de tabac. Leur s femmes décidèrent de leurs confectionner des caramels dans le but de leurs faire passer cette mauvaise habitude. On les appela chiques sucrées.

Par la suite ,en 1875,Favier Fortin ayant connaissant de cette histoire ,décide d’en faire un bonbon à la menthe, un parfum  fort à la mode à l’époque. Ainsi est nait la chique de Bavay.

 

 

 


 
 
le 07-03-2010 19:54

Photo Perso.

 

 

 

 

 

Moi en reporter

 


Commentaires

 

1. Guiphitho  le 08-03-2010 à 10:52:04  (site)

MAGNIFIQUE!
Chalut Clin doeil bibisous
Carine

édité le 08-03-2010 à 10:52:21

 
 
 
le 07-03-2010 18:44

Le Nord dans la préhistoire.

 

 

Le premier peuplement de la région a été fortement soumis aux conditions naturelles, elles-mêmes déterminées par les ères de glaciation :

·  Toundra pendant les époques froides, où le vent amène les sédiments qui fertilisent le sol.

·  Flore et faune comparables à celles de l'Afrique lors des périodes de réchauffement.

Les premiers arrivants ont laissé quelques vestiges de leur passage, essentiellement sur les plaines calcaires.

Les premières traces et indices attestant de la présence de l’homme dans le Nord remontent à environ 500 000 avant notre ère. Ces indices ont été décelés dans le Cambrésis près de Quiévy . A Wimereux, quelques bifaces et rognons de silex à côté d'ossements d'éléphants et d'hippopotames sont les premières preuves d'une industrie humaine

Plusieurs milliers de vestiges (ossements d'animaux d'époque froide, traces de feux et de déchets ménagers), dont deux crânes humains, témoignent de la persistance d'une implantation lors d'une période interglaciaire : c'est le fameux homme de Biache , antérieur au Néanderthal.

.

 

biache Saint Vaast

premiers crânes humains du gisement paléolitiques moyen environ 200 000 ans 

  Les restes retrouvés sur le territoire de la commune de Busigny semblent remonter à 60 000 avant JC confirment la présence de l’homme très tôt dans le Nord
 


Commentaires

 

1. Guiphitho  le 08-03-2010 à 10:51:05  (site)

Je trouve passionnant moi aussi de savoir qui a foulé la région où l'on vit...
Bonne journée à toi, Arlequin
Bisous
Carine

 
 
 
le 07-03-2010 10:17

Jean-Baptiste Carpeaux

 JEAN BAPTISTE CARPEAUX

(1827 - 1875)

 

il est né le 11 mai 1827 à Valenciennes et est mort le 12 octobre 1875 à Courbevoie.

Il est issu d'une famille modeste,son père était maçon.

En 1844, il rentre à l'école des beaux-arts de Paris.

En 1954,il remporte le prix de Rome et s'installe à la villa Médicis où il étudie les grands maîtres : Raphaël, Michel-Ange.Elève de François Rude il voyage en Italie pour trouver l'inspiration.Il y puise son goût pour le mouvement et le spontanéité.renouant ainsi avec les principes de l'art Baroque.

En 1862,il rentre à Paris, où il est introduit à la cour grâce à son  ami et mécène le marquis de Piennes. Cette année là il sculpte le buste de la princesse Mathilde,ce qui lui permet d'obtenir de Napoléon III plusieurs commandes .Il travaille pour l'opéra Garnier et le pavillon de Flore.

IL collabore avec l'architecte Gabriel Davioud pour sa dernière oeuvre,la célébre Fontaine des quatres parties du monde. de la place Camille Jullian à Paris.Il réalise le globe terrestre soutenu par quatre figures : l'Asie,l'Europe,L'Amérique et L'Afrique.Ne pouvant la terminer, elle sera achevée par Emmanuel Frémiet qui y ajoute huit chevaux,les tortues et les Dauphins du bassin.

 

 

Jean Baptite Carpeaux restera attaché à sa ville natale,Valenciennes,Il léguera d'ailleurs au musée des beaux-arts de Valenciennes,une partie de ses oeuvres.

Il y est enterré au cimetière Saint Roch 

 

Scultures :

  * Ugolin et ses fils.

  *La danse (façade sud de l'opéra Garnier)

  *Jeune pêcheur à la coquille.

  *MonumentAntoine Watteau à Valenciennes

  *Les trois grâces

  *Pourquoi naître esclaves ?

 

 

Ugolin et ses fils

 

Peintures :

   *La relève des morts à Montredoux (1871)

   *Coucher de soleil (1872)

   *Les enfants de l'artiste (1874)

   *Autoportrait dit "Carpeaux criant de Douleur" (1874)

 

 

 

Auteuil et le Mont Valérien

 


 
 
 

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