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le 16-03-2010 16:00

Louise Thuliez

LOUISE THULIEZ

(1881 - 1966 )

 

 

 Elle est née à Preux au bois dans le Nord.

C'était une institutrice licenciée en lettres.

Elle fut une résistante durant les deux guerres mondiales

 Avec d'autres résistantes notamment Henriette Moriamé,pendant la première guerre mondiale,elle a transporté de nombreux soldats britaniques afin qu'ils rejoingnent l'armée française.Elle sera arrétée par les allemands le 31 juillet 1915,puis emprisonnée à Saint Gilles à Bruxelles.Les allemands la condanneront à mort,puis aux travaux forcés à vie.

En 1940,elle organise à clermont Ferrand un réseau de passage vers l'Angleterre.Son réseau s"étendra son activité aux maquis du Puy de Dôme et à la Haute Savoie.

Pour lui rendre hommage,la commune de Preux au Bois à érigé en 1970,une stèle en granit au milieu d'un jardin à sa mémoire. 

La place de son village natal porte son nom

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le 15-03-2010 18:53

Les Pays-Bas espagnols (1500-1635)

Les Pays-Bas espagnols, Charles le Quint

(1506 -  1635)

 

 

En 1506 Charles de Gand hérite de son père des anciens « pays de par deçà bourguignons » Autrement dit des Pays-Bas. Dix ans plus tard il devient roi d’Espagne. Et trois ans plus tard il est élu empereur du Saint Empire et prend le nom de Charles Quint.

Profitant de sa popularité aux Pays Bas il entreprend de grandes réformes administratives. La région est découpée en différentes provinces. La Flandre gallicane, la Flandre maritime, la châtellenie de Lille ou encore le Cambrésis seigneurie indépendante érigée en duché.

La région du subir l’affrontement légendaire entre Charles et François Ier .Les bourgs sont pris et rasés par un camp avant d’être repris et rebattis avec de nouvelles fortifications par l’autre. Et ainsi de suite. Le Cambrésis en sa qualité de terre neutre servira à conclure des accords entre les deux belligérants : Paix des Dames, traité du Cateau-Cambrésis.

Il faudra attendre les guerres menées par Louis XIV pour que fléchissent  enfin les puissants Pays Bas Espagnols

 

Philippes II et la flambée protestante


 

 

Sous le règne de Philippe II d’Espagne, le fameux catholique, la situation devint vite catastrophique étant donné qu’il ne connaissait ni la population ni même la langue de  la région.

Des lors le protestantisme se répand comme une trainée de poudre, plus par l’aspiration des habitants de se libérer de toute emprise étrangère que pour des raisons politiques. Ce qui provoqua davantage de répression de Philippe II.

Dans l’ensemble des Pays Bas, un mouvement insurrectionnel atteint son paroxysme en 1566 avec des bris d’images religieuses. Valenciennes et le Cateau-Cambrésis optent pour la religion reformée et mettent en place un nouveau pouvoir municipal. Mais les troupes espagnoles ont tôt fait de ramener l’ordre par de sanglantes représailles.

 

Le règne pacificateur des archiducs autrichiens

 

Sous l’action conjuguée de la Contre-réforme catholique et du règne pacificateur des archiducs d’Autriche la paix et la prospérité au cours du premier tiers du XVII siècle. L’aspect médiéval des villes se modifie sous l’action d’un art architectural nouveau utilisant la brique et la pierre avec un décor maniériste original. La bourse et les façades de Lille en sont des exemples caractéristiques.

La reprise des hostilités entre la France et l’Espagne à partir de 1635 marque l’arrêt de ses  réalisations architecturales. Qui sont aujourd’hui sauvegardée et restaurée.

 


 
 
le 15-03-2010 17:37

Carnaval de Dunkerque.

ORIGINE DU CARNAVAL DE DUNKERQUE.

 

L’origine du carnaval dunkerquois remonte au début du XVIIe siècle. Avant de partir pour six mois en mer pêcher de la morue en Islande au péril de leur vie, les armateurs offraient un repas et une fête (la Foye) aux marins pêcheur, ainsi que la moitié de leur solde. Beaucoup  d’entre eux ne revenaient pas toucher l’autre moitié de leur solde (perdus en mer, naufrage).

De la foye naîtra  la « visshersbende » (bande des marins en flamand).

Elle se déroulait à l’origine entre le lundi gras et le mercredi des cendres marquant le début du Carême.

Le premier document officiel parlant de ces festivités est une ordonnance du Magistrat datée du 16 janvier 1676 qui réglementait les festivités.

Le carnaval de Dunkerque est un ensemble de festivités qui ont lieu dans l’agglomération dunkerquoise. On distingue :

  • Les bandes : les carnavaleux défilent dans les rues derrière la musique, conduit par un tambour-major.
  • Les bals : les carnavaleux se retrouvent la nuit, dans des grandes salles des fêtes, pour faire la fête en mêlant chansons carnavalesques avec de la musique contemporaine. Et tous cela au profit des associations carnavalesques.

LES ASSOCIATIONS CARNAVALESQUES

 

 

 

Les carnavaleux sont indépendants ou regroupés en associations. Chaque association organise son bal. Parmi elles on trouve ; Les Acharnés, Les corsaires dunkerquois, les Kakernesches, les zouteboumes, les tiottes  .. etc …)

LES BANDES

Vue de la bande de Bergues depuis la Mairie

 

 Une bande est un rassemblement de personnes déguisées défilant dans les rues de la ville ou du quartier. Elle est composée du tambour-major, de la clique (la musique) et des carnavaleux. Parmi les nombreuses bandes on peut citer :Bergues, Capelle la Grande, Grande Synthe, Rosendaël, Zuydcoote … C’est le tambour major qui dirige la musique et choisit le parcours. Lorsque les fifres jouent les carnavaleux marchent doucement. Quand c’est les trompètes qui jouent alors à lieu un chahut. Les premières lignes de la bande ont pour but de retenir les carnavaleux, qui eux poussent de bon cœur.

LES BALS

Ils se déroulent la plupart du temps au Kursaal, sur la digue de Malo les Bains, à l’avant bal, on se fait un petit tour de digue et on boit une ou deux pintes de bière dans un café. Le bal est une sorte de grande fête où tous les carnavaleux se réunissent pour s’amuser et rencontrer des gens sur  des musiques du carnaval. Chaque bal est organisé par des associations ayant un but aider les handicapés.Le déguisement s‘appelle « clet’che »

 

 

 

JET DE HARENGS. 

A la bande de Dunkerque, les carnavaleux s’arrêtent toujours devant l’hôtel de ville où le maire et son conseil Lancent des harengs fumés enveloppés d’un film protecteur, sur les carnavaleux. Ce qui provoque une joyeuse bousculade. Au cours du jet de harengs le maire

Lance un homard en plastique que le carnavaleux chanceux échange contre un vrai. Chaque bande a son jet de harengs

 

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Rigodon final

A la fin de la bande, la musique se place sur un podium autour duquel les carnavaleux entament le rigodon final pendant une heure sur tous les airs du carnaval. A la fin du rigodon les carnavaleux entament l’hymne à Co pinard en souvenir du regretté Tambour major et la Cantate à Jean Bart, en hommage au corsaire dunkerquois.

 

 


Commentaires

 

1. Guiphitho  le 16-03-2010 à 11:12:46  (site)

Bel article Arlequin, je ne connaissais pas l'origine...merci!
Bisous
Carine

 
 
 
le 14-03-2010 09:55

Le Moyen âge.

LE MOYEN AGE : ENTRE FRANCE ET SAINT EMPIRE (406 - 1500)        

 

La germanisation partielle de la région

A partir de 406 les derniers vestiges de l’autorité romaine dans la région sont définitivement abattus du fait du déferlement des peuples barbares, les Francs et les Germains. Aussi il faudra pourtant attendre l’avènement de Clovis Ier à la fin du V siècle  pour voir enfin s’affirmer une autorité centrale.

Le degré de colonisation par ces peuples d’expression germanique est variable dans la région. Elle est plus importante dans le nord qu’au sud . La conséquence est l’apparition d’une frontière linguistique assez nette aux environs de Lille. Au nord la germanisation donnera naissance à la langue flamande, tandis qu’au sud le gallo romain conservera davantage d’influence et donnera la langue plus latinisée qu’est le français.

Cette stabilité politique retrouvée facilite l’urbanisation et l’implantation des autorités ecclésiastiques.Saint Vaast rétablit les évêchés de Cambrai et d’Arras. De nombreux monastères voient le jour comme Marchiennes, Condé et Maroilles. Ils joueront un rôle essentiel en défrichant des terres boisées et en asséchant des marécages.

L’Escaut comme nouvelle frontière par le traité de Verdun

 

 


Le formidable empire de Charlemagne est divisé entre ses petits fils lors du traité de Verdun en 843.Il accentue la division entre la mouvance germanique et la mouvance française

Le département du nord telle que nous le connaissons aujourd’hui se trouvait scindé en deux
Désormais, le cours de l'Escaut sera une limite entre le domaine de France et le domaine de Lotharingie qui sera englobé dans le Saint Empire Germanique
Cette division sera lourde de conséquences pour la région puisque le destin du Hainaut et du Cambrésis sera différent de celui de l'Artois et de la Flandre pour des siècles
Pourtant, les liens vassaliques de l'époque n'avaient ni la rigueur ni la pérennité des traités actuels.
Les rois, les seigneurs ou les échevins s'accommoderont le plus souvent de situations complexes

Mariages royaux, diplomates retorses, faits d'armes, alliance militaires, rien ne résistera bien longtemps au sens des affaires....

 

Comité de Flandre, de Cambrésis, de Hainaut et la Bataille de Bouvines

 

Au Moyen Age, l’histoire de la région est complexe. A l’ouest le pouvoir royal de la France était trop loin et trop faible pour  conserver son entière autorité.et empêcher de se créer le comté de Flandre dès la fin du IX siècle. Bien que vassal théorique du roi de France,il se caractérisera par sa régulière insoumission. Ils étendront leur juridiction de la Clanche à l’embouchure de l’Escaut.

Même tendance du coté germanique, on voit apparaître des entités politiques eux aussi devant théoriquement obéissance à l’empereur. L’évêque de Cambrai accroit ses pouvoirs et devient comte du Cambrésis en 1007.Au XI siècle émerge le comté de Hainaut. Et plus au nord encore le duché de Brabant qui est de tradition typiquement flamande.

Tant à l’est qu’à l’ouest l’état déplorable des routes et chemins favorisa l’utilisation des voies navigables. La moindre dénivellation est un obstacle qui nécessite de passer d'un lieu à l'autre à la force humaine ou animale.
Ces lieux de rupture de charge deviennent des agglomérations qu'il faut défendre par des ouvrages militaires.
De nombreuse ville firent leur apparition le long des cours d’eau. Comme Lille sur la Deûle, Valenciennes sur l’Escaut et Landrecies sur la Sambre.

Comme en Italie les grands centres urbains utilisent leur importance pour obtenir des privilèges de la part de leur seigneur, le plus souvent sous la forme d’une charte. Certains bourgs s’administrent eux-mêmes en édifiant des maisons de ville complétées parfois par un beffroi symbolisant l’existence du pouvoir communal. On peut citer celui de Douai et de Cambrai entre autre.

 

 

 

 

Suite à une succession des plus délicate concernant le comté de Flandre (et le comté de Hainaut), le roi de France doit faire face à une coalition réunissant l’empereur, le roi d’Angleterre et le comte de Flandre Ferrand de Portugal. Affrontement qui se termine par la bataille de Bouvines en 1214, remportée par le roi de France Philippe Auguste. Ce qui permettra à la France de peser dans les affaires de Flandre et du Hainaut pendant quelques décennies.

 

 

La guerre de Cent ans (1337 à 1453)

La guerre de cent ans (1337 à 1453) ne fut pas sans conséquences pour la région. Le comte de Flandre est par le traité de Verdun au service du roi de France alors que ses intérêts économiques sont tournés vers l’Angleterre. Le comte de Hainaut est par le même traité du coté de l’empereur qui lui-même est allié à l’Angleterre. La région fut le théâtre de nombreux combats. Mais se sont les épidémies qui firent le plus de victimes.

Philippe le Bon, Duc de Bourgogne, mis un terme définitif aux comtés de Flandre et de Hainaut par  d’incessantes manœuvres matrimoniales. Il les réunit sous sa couronne pour former ce qu’on appela les Pays Bas  c'est-à-dire la Hollande, la Belgique et le nord de la France.

Sous l’autorité bourguignonne la région connaît la stabilité et la prospérité.

Lille devient un pole administratif de premier plan en accueillant la cour des comptes de l’état bourguignon. Agriculture se développe également. De nouvelles cultures apparaissent : Le colza, la fève, le pois ….En plus de l’industrieux marché de la draperie de qualité se crée la sayetterie avec des étoffes  légère conçues spécifiquement pour l’exportation dans toute l’Europe..

 

 


 
 
le 13-03-2010 18:49

Sainte Aldegonde.

SAINTE ALDEGONDE

(630 – 684)

 

 

Aldegonde de Maubeuge ou Sainte Aldegonde est née à Cousolre vers 630 et morte en 684 dans le couvent qu’elle fonda près de Maubeuge, au bord de la Sambre.

Elle est fêtée le 30 janvier.

Elle est la fille du comte Walbert de Hainaut ,régent de Clotaire II dans la région de la Sambre et de la Meuse et de Bertille de Thuringe.Eux-mêmes vénérés comme saint Walbert et sainte Bertille.

Sa sœur cadette était sainte Waudru ou Waldetrude. Celle-ci eut quatre enfants : sainte Maldeverte, qui fut moniale à Hautmont, sainte Adeltrude, qui fut moniale, puis abbesse à Maubeuge, saint Landry qui fut abbé de Soignies, et Dentelin qui mourut en bas âge.

Waldetrude s’est retirée comme recluse à Châteaulieu en Belgique (Mons aujourd’hui).

Aldegonde est d'abord rentrée comme moniale dans le monastère de Mons, auprès de sa sœur. A la mort de celle-ci, elle fut incitée par l’ermite Ghislain à fonder dans la solitude des forêts une abbaye double qui allait être à l’origine de la ville de Maubeuge.

C’est ainsi qu’en 661, elle fonda le cloitre mixte de Maubeuge, dont elle devint la première abbesse.

Sainte Aldegonde est la sainte patronne des cancéreux et des malades (maux de tête, fiévre.)

 Les reliques d’Aldegonde, furent placés en 13 novembre dans une châsse, refaite au XIVe siècle et qui se trouve dans l’église Saint Pierre Saint Paul de Maubeuge.

Le trésor, qui appartenait au Chapitre des chanoinesses de Maubeuge, est exposé dans la chapelle de Sainte Aldegonde en l’église Saint Pierre Saint Paul.

Il comprend la crosse abbatiale, le reliquaire du voile, la châsse d’Aldagonde et plusieurs statues de saints. Cette crosse n’était utilisée par l’abbesse du Chapitre que dans les occasions solennelles.

Le reliquaire, en argent doré et en cristal de roche date du XVe siècle. Deux anges soutiennent le cylindre qui contient le voile de Sainte Aldegonde. Au sommet est représentée la scène de remise du voile par une colombe.

La châsse contient les reliques de la sainte. Celle ci ayant été détruite lors de l’incendie de mai 1940,on demanda à Félix Roulin, en 1970 ,d’en refaire une en métal. Grâce au doyen, les ossements de la sainte ont été conservés et mis dans la nouvelle châsse. Ils sont toujours vénérés par les Maubeugeois.

Sainte Aldegonde, est invoquée contre le cancer, est la patronne de Maubeuge ; elle est fêtée le 30 janvier.
 


 
 
 

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MAUBEUGE.( Fortifications Vauban)


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